352 pages Parution : 2017 |
L'histoire :
Reykjavík en Island. C'est le début de la seconde guerre mondiale, les allemands ont été priés de rentrer dans leur patrie, les militaires britanniques se sont installés dans le pays, très vite suivis et remplacés par les américains.
Chez les policiers locaux, la section de la police criminelle est réduite à un seul inspecteur, Flovent. Celui-ci est confronté pour la première fois au meurtre d'un représentant de commerce, Eyvindur Ragnarsson, assassiné au domicile d'un autre représentant, Félix Lunden.
A première vue, beaucoup d'éléments accusent Félix de ce meurtre.
L'arme du crime étant un pistolet de l'armée, la police militaire met également sur le coup l'un de ses enquêteurs : Thorson.
Ce couple atypique travaillera de concert pour essayer de résoudre cette énigme, en suivant plusieurs pistes, du simple assassinat par jalousie, au meurtre pour espionnage, car Félix se livrait manifestement à des opérations pour le compte des allemands, en passant par une affaire de vengeance liée au père de Félix, ancien médecin proche des nazis.
Mon avis :
Mais que c'est laborieux !
On suit l'enquête en même temps que nos deux inspecteurs, y compris dans leurs fausses interprétations, y compris dans leurs fausses pistes, y compris dans leurs échecs... le pire étant ces interrogatoires durant lesquels le suspect reste tout simplement muet mais qui s'éternisent sans raison (enfin, il y en a surement une, mais elle m'échappe). Si cela rend les personnages et l'action sans doute plus vraisemblables, pour le lecteur cela s'approche du supplice.
Celui-ci est accompagné sur les chemins des différentes pistes suivies par les enquêteurs, de façon égale, si bien qu'on a rapidement la certitude que plusieurs sont sans issue et qu'une seule est digne d'intérêt.
Et au travers de ce questionnement, c'est la plus évidente qui sera la bonne.
Autant dire que le suspens n'est pas haletant, même si l'action (hormis les séquences ennuyeuses dont j'ai parlé plus haut) est malgré tout de bonne qualité.
La lecture est également assez aisée et on s'habitue rapidement aux prénoms d'origine islandaise hors du commun.
S'agissant du premier opus d'une série de trois (la trilogie des ombres), bien reçus par la critique de manière générale, on pourra s'intéresser au second volet (la femme de l'ombre), juste histoire de voir si l'action et le suspense s'améliorent, ou bien s'il s'agit d'un défaut constant.
Je vous en tiendrai informés...
★★☆☆☆
★★☆☆☆
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