395 pages Parution : 2019 |
Un peu de l'histoire :
-"L'un d'entre vous peut-il me donner le sujet de ce cours ?" demande le professeur François Villemin à ses élèves en psychiatrie à la faculté de Tours.
-"Les refuges psychologiques ?"
-"Exactement, bravo !"
Les refuges psychologiques, ce sont ces moyens que l'on utilise, parfois sans s'en rendre compte, pour s'extraire d'un événement traumatisant... parfois un simple sourire, parfois encore une histoire montée de toutes pièces.
Le cas que vient d'évoquer le professeur devant ses élèves, c'est "le refuge Sandrine", du nom de cette femme, dans les années 80, dont la grand-mère vient de mourir et qui doit se rendre sur l'île qu'elle habitait pour y débarrasser ses affaires.
La journaliste va y faire des rencontres, avec des personnages dont l'histoire tragique commence en 1949, lorsque cette île était alors un camp de vacances pour enfants de la guerre.
Mon avis :
Bien malin celui qui pourra deviner avant l'heure, les tenants et aboutissants de cette histoire.
Un roman construit comme les poupées russes, ou comme les dubitchous de M. Prescovic, avec des couches à l'intérieur.
Ces couches, elles sont constituées des refuges qui parfois s'accumulent et font que la valeur de ce roman se trouve dans sa construction et dans la capacité de son auteur à exprimer de façon claire et simple des situations qui pourraient paraître compliquées, même si on peut être légèrement déconcerté au tout début du récit.
La contrepartie de ces refuges, c'est qu'ils sont donc aussi des faux-semblants, qui nous sont décrits comme la véritable histoire et qu'on les lit naturellement pour s'apercevoir bien plus tard qu'ils n'ont rien de réel. C'est un peu déroutant et la première remarque qui m'est venue à ce moment, c'est "c'est un peu facile", dès lors que l'histoire n'en est pas, on peut dire ce que l'on veut... et j'ai eu un peu l'impression d'avoir perdu mon temps sur des pans entiers du livre.
En dehors de cet aspect curieux, on est tout de même pris par l'histoire, dont on attend le dénouement avec impatience, pour comprendre le fin mot sans perdre de vue que c'est bien le récit de ce prof de fac et que c'est donc lui qui en détient l'explication.
Un livre prenant et assez original sans doute.
La contrepartie de ces refuges, c'est qu'ils sont donc aussi des faux-semblants, qui nous sont décrits comme la véritable histoire et qu'on les lit naturellement pour s'apercevoir bien plus tard qu'ils n'ont rien de réel. C'est un peu déroutant et la première remarque qui m'est venue à ce moment, c'est "c'est un peu facile", dès lors que l'histoire n'en est pas, on peut dire ce que l'on veut... et j'ai eu un peu l'impression d'avoir perdu mon temps sur des pans entiers du livre.
En dehors de cet aspect curieux, on est tout de même pris par l'histoire, dont on attend le dénouement avec impatience, pour comprendre le fin mot sans perdre de vue que c'est bien le récit de ce prof de fac et que c'est donc lui qui en détient l'explication.
Un livre prenant et assez original sans doute.
★★★☆☆
—————————————————————————
Bande annonce :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire