Parfois, d'autres lectrices ou lecteurs assidus, me font l'honneur de participer à ce blog.
Aujourd'hui, SEA nous donne son avis sur le livre :
Aliocha - Henri Troyat
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122 pages Parution : 1999 |
les romans sont dans mon quotidien. Ils sont de la matière qui aide à ce que je pense correctement ou non.
Ils sont polymorphes au niveau des styles et des genres.
Ils sont irremplaçables pour mon emploi du temps.
Ils représentent mon moment
de méditation nécessaire.
Ils sont ma promenade au bord d'un lac de jouvence.
Joies et peines sont convoquées à chaque fois.
Sans leur compagnie je m'ennuie
?
Je me dis :
Thierry et Aliocha ressentent-ils la même chose vis-à-vis de la
littérature et des romans qu’ils lisent ?
Au début du siècle précédant le nôtre, la littérature est leur passe-temps favori.
Ils en parlent ensemble passionnément, ils évoquent, Victor Hugo, Flaubert, Anatole France, Léon Tolstoï, Dostoïevski…
Au début du siècle précédant le nôtre, la littérature est leur passe-temps favori.
Ils en parlent ensemble passionnément, ils évoquent, Victor Hugo, Flaubert, Anatole France, Léon Tolstoï, Dostoïevski…
Après le grand basculement de 1917, Lénine dresse son
point victorieux…
Les Russes blancs fuient l'arrivant bolchevick.
Aliocha vit
son déracinement, il préfère la France qui l'accueille. Ses parents dépossédés
gardent la nostalgie de l'impériale Russie.
Les thèmes travaillés par Henri
Troyat sont : Le difficile exil en famille, la naissance de cette ferme amitié
enfantine attendrissante, le partage entre Aliocha et Thierry de leur passion
pour la littérature russe et française, le déracinement d'Aliocha, petit garçon
il a entre dix et quatorze ans, il est obligé de fuir avec sa famille pour
vivre à Paris.
Aliocha est tiraillé entre l'amour qu'il éprouve pour la France
accueillante et la tendresse qui demeure en lui pour ses parents, qui sont eux
Russes avant tout.
L’auteur raconte gentiment la naissance de cette amitié
précieuse et réconfortante entre Aliocha et Thierry.
Aliocha veut devenir
français. Ses parents restent russes, Aliocha conservera un fort attachement
pour son pays d'origine.
J'aime Henri Troyat parce qu'il écrit le sentiment
humain sans exagération. Sa justesse est remarquable. Je visualise les scènes
autant à l'intérieur dans les appartements d'Aliocha et de Thierry, dans leur
école, et à l'extérieur quand ils partent ensemble en vacances à la montagne. Le
récit tient debout.
A lire ?
A vous de comprendre et de partager les états
d'âmes d'Aliocha. Au sortir de cette lecture vous ressentirez, peut-être comme
moi, un peu de spleen et l'envie de lire d'autres récits d'Henri Troyat.
SEA
Votre curiosité s'aiguise avec mes chroniques littéraires
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