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368 pages Parution : 2021 |
Un peu de l’histoire :4ème de couverture :
Automne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
Car la science qui progresse, mêlée à l'ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l'irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences.
Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d'un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ?
Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ?
A mon avis :
Pour une fois le résumé de la 4ème de couverture reprend assez bien les tenants et aboutissants de ce livre. Je me suis donc permis de le reproduire quasiment in-extenso dans le paragraphe ci-dessus.
Et c'est vrai que chaque personnage cache, pour un temps au moins, sa véritable personnalité, ou son histoire. Cela permet au récit de rebondir régulièrement et d'accélérer l'action.
Valentin par exemple, se découvre petit à petit, à la fois excellent policier, féru de sciences, ami de Vidocq et malgré tout torturé, pas si lisse que cela.
Cette action, elle se déroule aussi dans le Paris d'une époque particulière, celle de la monarchie de Juillet qui est parfois l'alibi pour évoquer des faits et lieux qui s'ancrent dans une vérité historique. Ce n'est pas trop lourd ni exagéré, ce qui rend le texte à la fois instructif et réaliste.
L'énigme est finalement double : d'abord celle de ces morts qui sont en lien avec des réseaux politiques et qui impactent potentiellement le régime, puis celle du Vicaire, cet homme qui séquestre de jeunes enfants et que Valentin recherche depuis si longtemps.
Malheureusement, si la première énigme trouve son épilogue à la fin du récit, celle du Vicaire nous laisse sur notre faim. Elle annonce forcément une suite aux aventures de Valentin Verne, et il vous faudra patienter (et moi aussi par la même occasion) pour savoir s'il arrivera à confondre ce mystérieux personnage et surtout comment !
En attendant, ce livre se lit avec beaucoup de plaisir, l'action y est constante et l'atmosphère de l'époque bien appréhendée.
Cela vaut bien 4 étoiles sur mon échelle de lecture.
★★★★☆
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Eric Fouassier reçoit le prix de la Maison de la presse pour son livre :
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