lundi 5 février 2018

La vie devant soi - Romain Gary (Emile Ajar)

Romain Gary (Emile Ajar) - La vie devant soi
273 pages
Parution : 1982

L'histoire :

Mohammed est un enfant de pute. C'est tout ce qu'il sait sur sa mère.
Sur lui-même, il sait aussi qu'il est musulman et arabe... c'est tout. A peine s'il connait son âge.

Dans la pension de Madame Rosa, elle aussi une ancienne pute, entouré d'autres enfants de p...(bon enfin, vous avez compris...) il vit sa routine et grandit doucement dans ce quartier de Belleville.

Mais Madame Rosa, elle a plus toute sa tête... et elle commence à être vraiment très fatiguée, au point de ne bientôt plus pouvoir monter les six étages jusqu'à son appartement.


Mon avis :

L'écriture enfantine et naïve, mêlant fautes de syntaxe et d'orthographe, avec laquelle Romain Gary nous expose le récit de ce roman est plus fatigante et déroutante qu'autre chose.
Impossible de lire ce livre d'une traite... il m'a fallut faire de nombreuses pauses tout au long de cette épreuve, alors que par moment le bouquin me tombait également des mains.
Parfois, mais parfois seulement, on y trouve un jeu de mot qui peut faire sourire le lecteur, mais franchement ça casse pas trois pattes à un canard.

La mort lente de cette vieille prostituée juive qui recueille des enfants de putes de tous horizons ne m'a pas convaincu.

Si certains thèmes sont abordés, tels que la pauvreté, la Shoah, la maladie, la mort, la différence... ils ne sont néanmoins qu'à peine survolés, toujours avec ce regard enfantin et souvent ambigu (voire malsain) dans le propos.

Certes, on pourrait trouver ce garçon attachant et son amour pour cette femme qui lui sert de mère touchant... mais tout cela me parait bien insuffisant pour donner à ce roman le prix Goncourt qu'il a obtenu en 1975 (je ne vous ferai pas l'affront de vous rappeler qu'il s'agit du second prix Goncourt obtenu par Romain Gary sous le pseudonyme cette fois d'Emile Ajar).

Cela confirme mon avis sur ces prix littéraires qui sont attribués pour d'obscures raisons par une élite intellectuelle sans plus d'explication.

Et bien de mon point de vue, ça ne vaut pas un prix.



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Petite histoire de "la vie devant soi", par Aristophil :


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