mercredi 21 février 2018

Miséricorde - Jussi Adler-Olsen

Jussi Adler-Olsen - Miséricorde
528 pages
Parution : 2013

L'histoire :

2002 : Merete Lynggaard, vice-présidente du parti des démocrates au Danemark est une femme célibataire et pleine d'énergie. Elle est courtisée, mais n'est pas encore disposée à rencontrer quelqu'un, préférant s'occuper de son frère handicapé depuis un accident de voiture dans lequel ils ont perdu leurs parents.

Sur le ferry qui la conduit vers Berlin où elle doit passer ses prochaines vacances, elle disparaît sans crier gare.

2007 : Carl rk est un flic détruit. Il vient d'échapper à la mort lors d'une intervention durant laquelle ses coéquipiers et amis ont été pour l'un tué, pour l'autre blessé et rendu tétraplégique.

Son sale caractère et son attitude vis à vis de ses collègues lui valent d'être relégué au sous-sol de la brigade criminelle, mais avec la mission de lancer le tout nouveau département V, en charge de résoudre les affaires classées. Car Carl Mørk est aussi l'un des meilleurs enquêteurs de la brigade.

Englué entre son ex-femme et son collègue tétraplégique qui lui demande de l'aider à mourir, c'est sans entrain et poussé par son assistant et homme à tout faire, Assad, qu'il finira par ouvrir son premier dossier... celui de la disparition d'une femme en 2002 : Merete Lynggaard.

Mon avis :

La problématique des romans de Jussi Adler-Olsen, c'est que les noms de ses personnages viennent des pays du nord... et sont imprononçables. 
Dans un pays où il fait si froid on n'a pas idée de donner des noms à coucher dehors...

Il faudra donc s'habituer aux doubles consonnes et aux doubles voyelles, aux H et aux K disposés au fil des noms propres, comme des rappels incessants aux origines de ce livre. C'est troublant et dépaysant à la fois.

Sinon, voici un roman bien mené, avec des rebondissements dans l'intrigue et dans l'enquête et avec des personnages bien cernés, parfois attachants, parfois assez agaçants. C'est ainsi le cas par exemple du personnage principal (Carl rk), que j'ai trouvé irritant par bien des aspects, mais ça n'engage que moi et ce n'est pas rédhibitoire.

Ce roman se lit facilement, malgré quelques longueurs dans la première partie du récit, qui seront compensées par une fin un peu précipitée mais dynamique.

La mécanique est bien huilée cependant, il y a ce qu'on attend d'un roman policier : du suspens, de l'action, de la profondeur dans les personnages (notamment le personnage principal), une vraie intrigue dont on ne soupçonne les tenants et les aboutissants que très tardivement dans le récit.

Une bonne lecture pour se réchauffer au coin du feu...
★★


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L'interview de Jussi Adler-Olsen :


2 commentaires:

  1. Un roman qui m'avait bien plu. Voilà ce que j'en disais en août 2014 : "J'ai été happée par ce récit de la première à la dernière ligne, pas de temps mort. Intrigue, suspense et humour sont au rendez-vous."
    En ce moment je lis "Le lagon noir" de Arnaldur INDRIDASON, auteur Islandais. Tu as raison, les prénoms sont imprononçables. Il faut prévoir des symboles de caractères différents des nôtres.
    Bonne journée, FLaure

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    Réponses
    1. Bonjour, je n’ai peut être pas été autant emballé que toi, mais cela reste sans conteste un très bon policier.
      Quant à Indridason, il figure dans ma liste des livres à lire... à suivre ;-)
      Belles lectures

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