418 pages Parution : 2018 |
L'histoire :
Les 200 premiers jours de Donald Trump à la Maison Blanche. De son élection improbable et inattendue (même de lui), jusqu'à l'éviction de Stephen K. Bannon, premier conseiller stratégique du Président et artisan de son succès.
Michael Wolff, à la fois observateur discret et intervieweur de nombreuses personnalités de la Maison Blanche, Président compris, relate ici les conflits des différents clans de l'administration Trump (notamment entre les Jarvanka, contraction de Jarhed et Ivanka, le gendre et la fille, et Steve Bannon le conseiller et l'aile droite des Républicains...) et les arbitrages hasardeux du Président Trump.
Il relate également la personnalité du Président, sa façon de diriger autant ses équipes que son administration et son pays.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela ne manque pas d'originalité.
Mais quel que soit l'issue de ce mandat (qui pourrait bien se clore prématurément), il serait déjà, selon les Républicains "ultra", la première marche vers un nouvel essor.
Mon avis :
Un récit seulement à charge, du début jusqu’à la fin.
Le président est un idiot notoire, sans compétence, impulsif, égocentrique, impérieux, ignare...
Ses conseillers sont tout aussi mauvais, le pouvoir en moins et l’ambition en plus... sa famille, n’en parlons pas !
Et c’est trop ! 418 pages de critiques plus où moins fondées, pour dire, redire et dire encore que Donald Trump est en dessous de tout et que son entourage n’est bon qu’à caresser ce personnage, qui réagit comme un enfant de 12 ans, dans le sens du poil ou à être limogé dans le cas contraire.
On apprend assez peu de chose, l’ensemble de ce qui y est évoqué étant déjà sorti dans la presse (notamment l’affaire russe).
Par ailleurs, le récit est brouillon et mal écrit (ou mal traduit), s’agissant plus d’un fourre tout de récriminations et remarques aigries qu’autre chose.
Il est certain que Donald Trump est réellement tout ça et que ses décisions sont prises à l’emporte-pièce et sans analyse politique, mais le récit manque de profondeur et de faits précis qui auraient pu vraiment nous faire entrer dans la Maison Blanche.
Finalement, nous sommes comme Michael Wolff, restés assis sur un canapé à la porte du bureau ovale à écouter les ragots... et c’est trop peu.
★★☆☆☆
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