744 pages Parution : 2018 |
L'histoire :
On l'appelle Tama. Ce n'est pas son nom.
C'est celui que cette femme lui a donné lorsqu'elle l'a achetée à son père, à 8 ans, en lui promettant qu'elle aurait une vie meilleure qu'au Maroc.
C'est celui que cette femme lui a donné lorsqu'elle l'a achetée à son père, à 8 ans, en lui promettant qu'elle aurait une vie meilleure qu'au Maroc.
Mais après tout, son nom, on s'en moque, car de vie meilleure il n'en est pas question.
De travaux en labeurs, de brimades en tortures physiques et psychologiques, de famille maudite en famille sadique, elle ne connaîtra que l'enfer.
L'enfer de l'esclavage purement et simplement.
Parfois, une éclaircie lui fait entrevoir que la nature humaine peut aussi être bienfaitrice, mais bien trop rarement.
Elle pourtant, elle garde espoir. Et elle tombe aussi amoureuse, d'un amour qui ne l'a sauvera sans doute pas...
Gabriel vit en reclus, tourmenté par son passé et rongé par la vengeance.
Lorsqu'une jeune inconnue bien mal en point et amnésique s'invite chez lui et le menace, il a vite fait de tourner la situation à son avantage... et elle pourrait bien en souffrir, si elle ne meurt pas de ses propres blessures... et si elle retrouve la mémoire...
Mon avis :
Deux récits se déroulent en même temps dans ce roman de Karine Giébel ; celui de Tama, cette jeune esclave moderne et celui de Gabriel, cet homme torturé et isolé.
On ne voit pas bien en quoi ils sont reliés à première vue... puis les idées se mettent en place. Et comme d'habitude avec KG, de petits détails que l'on prend pour des indices nous éloignent de la vérité, nos idées simplistes ne se vérifient pas, on est donc forcément surpris.
Une première partie (un tout petit peu longue à mon goût) installe les protagonistes et leurs histoires, difficiles, terrifiantes, abominables... que Karine Giébel sait parfaitement décrire et nous faire vivre de l'intérieur.
Puis le roman prend du muscle. Et là c'est la tension psychologique qui nous dévore, on est happé par le suspense, la brutalité des situations, la crasse, la douleur, l'horreur.
Et au milieu de ce chemin pavé de sang, coulent des histoires d'amour qui remettent du baume au cœur du lecteur... avant de repartir en enfer. Un jeu subtil de sentiments biens dosés.
Encore une fois avec cet auteur, un roman bien écrit, facile à lire mais parfois dur et qui laisse des traces profondes dans nos cerveaux innocents...
Il faudrait s'arrêter pour marquer quelques pauses dans la lecture et souffler un peu, mais on ne le fait pas, on tourne encore une page, puis une autre et on vit avec eux cette histoire terrible d'un grand réalisme, jusqu'à la dernière page... déjà.
★★★★☆
_______________________________________
Toutes blessent, la dernière tue : 4ème de couverture :
Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais...
On ne voit pas bien en quoi ils sont reliés à première vue... puis les idées se mettent en place. Et comme d'habitude avec KG, de petits détails que l'on prend pour des indices nous éloignent de la vérité, nos idées simplistes ne se vérifient pas, on est donc forcément surpris.
Une première partie (un tout petit peu longue à mon goût) installe les protagonistes et leurs histoires, difficiles, terrifiantes, abominables... que Karine Giébel sait parfaitement décrire et nous faire vivre de l'intérieur.
Puis le roman prend du muscle. Et là c'est la tension psychologique qui nous dévore, on est happé par le suspense, la brutalité des situations, la crasse, la douleur, l'horreur.
Et au milieu de ce chemin pavé de sang, coulent des histoires d'amour qui remettent du baume au cœur du lecteur... avant de repartir en enfer. Un jeu subtil de sentiments biens dosés.
Encore une fois avec cet auteur, un roman bien écrit, facile à lire mais parfois dur et qui laisse des traces profondes dans nos cerveaux innocents...
Il faudrait s'arrêter pour marquer quelques pauses dans la lecture et souffler un peu, mais on ne le fait pas, on tourne encore une page, puis une autre et on vit avec eux cette histoire terrible d'un grand réalisme, jusqu'à la dernière page... déjà.
★★★★☆
_______________________________________
Toutes blessent, la dernière tue : 4ème de couverture :
Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais...
Je connais l'enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler...
Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin...
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu'au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler...
Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin...
Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu'au dernier.
Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D'où vient-elle ?
Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire