lundi 28 septembre 2020

J'aime le sexe mais je préfère la pizza - Thomas Raphaël

272 pages
Parution : 2017

Un peu de l'histoire :

La première fois en salle de gym, la première rencontre avec Mike, l'influence de sa cousine Karine, le loto avec sa mère, évoquer la mort avec sa grand-mère, Saint-Martin dans les Caraïbes, son amie Marine, Cécile, son homosexualité, les conseils de M. Garric, le café où on ne sert pas de Cosmos, la fête d'anniversaire de Mick Jagger, et quelques autres anecdotes encore, sont livrées pêle-mêle, dans le désordre de cette biographie. 

Vraies ou romancées, elles racontent sporadiquement l'enfance et l'entrée dans l'âge adulte de Thomas Raphaël.

Mon avis : 

Mais qu'est-ce qui a bien pu arriver à Thomas Raphaël pour avoir envie de nous raconter autant d'insipidités ?

Ce livre, pourtant court, m'est tombé un nombre incroyable de fois des mains. J’ai cru un moment que je n’arriverai pas au bout.

D'abord parce qu'il est écrit de manière très ordinaire, l'écriture n'a rien de flamboyant, rien qui pourrait rattraper le vide des anecdotes. Car celles-ci ne présentent aucun intérêt ; elles n’ont pas de substance et on ne voit pas en quoi elles nourrissent le récit. Il s’agit plutôt sans doute de moments qui reviennent à la mémoire de l’auteur, sans fil conducteur ni raison, sans plus d’importance que l’heure à laquelle il s’est couché la veille.
Peut-être est-ce tout simplement la vie de l’auteur qui est sans grand intérêt... et dans ce cas, il ne faut pas en faire un bouquin... cqfd.

Sans vouloir en faire des tonnes, vous aurez compris que ce livre est creux.

Malheureusement, ce n’est manifestement pas encore assez difficile pour les lecteurs que nous sommes. Il aura fallu aussi nous attirer à coup de titre racoleur : du sexe, de la bouffe... il faut croire que c’est vendeur. Alors évidemment, puisqu’il n’est ni question de sexe (ou très peu), ni de pizza (ha si ! C’est le dernier mot du livre !), on a comme une vague impression d’être pris pour des gogos.

Et la cerise sur le gâteau, c’est cette référence que j’ai lue déci-delà à une sélection pour le prix du livre gay... Déjà il faudrait élucider cette énigme de ce que serait un livre gay... et puis ensuite nous dire pourquoi, sous prétexte que l’auteur en est, il serait susceptible d’obtenir un prix...

Voici donc un livre duquel je ressors mal en point, voire en colère d'avoir été trompé.

Je vous déconseille donc d’y entrer.
 



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