lundi 20 février 2017

Purgatoire des innocents - Karine Giébel

Karine Giebel - Purgatoire des innocents
640 pages
Parution : mai 2014
Éditeur Pocket
L'histoire :

Quatre braqueurs, William, son frère Raphaël et un jeune couple, viennent de s'attaquer à une bijouterie Place Vendôme.

Le braquage a mal tourné et les voilà en fuite, recherchés avec deux morts sur la conscience, un flic et une passante. Et surtout un blessé grave, Raphaël.

Que vont-ils faire ?
Ouvrir l'annuaire et y trouver le nom d'un vétérinaire, Sandra, pour qu'elle le soigne.
Et puis la prendre en otage le temps qu'il se remette.
Sandra doit opérer, pour sauver sa peau et satisfaire les braqueurs, même si ce n'est pas vraiment son métier.

Vu l'état de Raphaël et la menace que font peser les braqueurs sur Sandra, c'est la meilleure position à tenir, au moins jusqu'au retour de son mari. Après... ce sera l'enfer.

Mon avis :

On ne voit pas tout de suite le coup venir dans le déroulé de cette histoire, et on ne s'attend pas vraiment à ça de la part de Karine Giébel...

Le suspense monte assez rapidement et l'on craint pour cette pauvre vétérinaire qui se trouve à la merci des braqueurs, jusqu'à découvrir petit à petit que son calvaire est ailleurs.

On entre dans la psychologie de chaque personnage, décrite de manière approfondie par l'auteure. Il y a du fond et on ne se rend pas compte qu'on tourne les pages.

Et puis ça devient dur, très dur, glauque, jusqu'à l'insupportable ! Il faut avoir le cœur bien accroché et une bonne résistance au coups durs.
Il m'a fallut relire parfois certains passages pour être sûr que KG avait bien décrit de telles situations.
Mais qu'est-ce que c'est bon.

Je suis surpris qu'une femme puisse imaginer un tel scénario. C'est d'autant plus surprenant que Karine Giébel ne m'avait pas habitué à cela dans les autres romans que j'ai lu d'elle (voir par exemple De force).

Un récit noir, dur, qui dérange et dont on garde un goût dans la bouche une fois le livre refermé.

Un des meilleurs Karine Giébel.
★★★




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire